La chirurgie refractive est une opération chirurgicale oculaire. Comme toute chirurgie, et ce, quel qu'en soit le domaine, elle comporte effectivement des risques. Cependant, que votre œil soit myope, hypermetrope, astigmate ou presbyte, la chirurgie refractive qui sera pratiquée dans le but de vous libérer de vos lunettes ou lentilles de contact, restera superficielle en comparaison d'autres chirurgies oculaire.
Se posent alors différentes questions, qu'il est légitime de se poser, lorsque la décision a été prise ou au moins évoquée, concernant la possibilité d'avoir recours à une telle opération. Et c'est une chose tout à fait normale, de se questionner sur cette pratique, qui concerne un des sens les plus précieux de l'être humain : la vision.
Différentes données remontent ainsi, plus ou moins régulièrement, avec plus ou moins d'insistance. Internet joue à ce titre un rôle certain, tant il est facile de partager son expérience, et renforcer le sentiment de confiance qui peut résulter d’une telle opération. Mais comme toute autres disciplines ou sujets, les opérations de l’oeil myope, hypermetrope, astigmate ou presbyte est parfois vue… d’un mauvais œil. Il est ainsi important à nos yeux de tempérer des propos qui nous paraissent parfois bien trop exagérés. Nous allons à travers trois points, sélectionnés parmi plus populaire chez nos détracteurs, essayer de rétablir un équilibre.
En réalité ils ne veulent pas dire grand-chose. Pourquoi ?
Tout dépend de la sélection des patients qui doivent être opérés, dont la tache incombe au jugement de l'ophtalmologiste. Le laser en lui-même est extrémement fiable. La technique également. Il faut respecter les critères sélectifs opératoires, qui sont déterminés à l'Institut Bordelais de la Vision spécifiquement et méticuleusement sur chaque œil de la personne.
Chaque cas est, en effet, spécifique. Chaque individu est particulier, et chaque oeil, unique. Ainsi, das certains cas, l'opération n'est pas possible.
Les contre-indications dépendent de l'état des yeux et/ou de l'état général du patient (diabète à l'insuline, chimiothérapie, traitement immunosuppresseur, antécédent d'abcès de cornée, kératocône, etc.). Si des personnes atteintes de ces pathologies devaient être opérées, il est clair que le pourcentage de réussite serait très minime. C'est pour cela qu'il faut avoir l'avis d'un professionnel de la santé, qui est le chirurgien ophtalmologiste.
Avec les années qui passent, les appareils de chirurgie réfractive sont devenus de plus en plus fiables et performant, mais également confortables pour le patient.
L’argument du taux de réussite est plus à mettre sur le compte d’une mauvaise prise de décision, que sur la fiabilité du materiel, ou de la technique opératoire. En ce sens, à l’Institut Bordelais de la Vision, nous pratiquons un bilan préopératoire stricte, afin de ne prendre absolument aucun risque.
Alors effectivement, certains patients n'auront pas les pré requis médicaux pour recevoir une chirurgie réfractive, et si tous les critères ne sont pas remplis pour pratiquer une chirurgie lasik, ou PKR, nous ne les pratiquons pas.
Quand les indications sont présentes, le pourcentage de réussite est de 99%.
À l’Institut Bordelais de la Vision, les appareils pour la vérification des yeux sont des appareils de dernière génération. Ainsi, nos ophtalmologistes peuvent réaliser les bilans préopératoires dans les meilleures conditions possibles actuellement, et vous garantir le meilleur résultat possible. La réussite de l'opération pour les personnes opérable, est proche des 100%.
Naturellement, comme toute opération chirurgicale, elle n'est pas obsolument infaillible, mais ce taux d'echec est extrêmement minime dû au fait que c'est une chirurgie extrêmement légère qui ne touche pas l’œil en profondeur. Ainsi que cela soit pour soigner votre astigmatisme, votre myopie, hypermetropie, ou presbytie, nous n’agissons que sur la cornée. La chirurgie refractive constitue une opération superficielle pour l'oeil.
Toute opération chirurgicale, bien que légère, n'est pas totalement anodine pour le corps humain, qui subit une intervention extérieure. En revanche la chirurgie refractive, lasik ou pkr, est la seule opération chirurgicale pour laquelle la loi autorise la pratique des deux yeux simultanément. L'opération est superficielle, car elle ne touche que le devant de l’œil ( la cornée ) contrairement à d'autres opérations oculaires qui sont chirurgicalement beaucoup plus lourdes, où le chirurgien ophtalmologue est obligé de rentrer dans l’œil ( cataracte, décollement de rétine, etc).
Le prix se justifie par les nouveaux appareils, extrêmement coûteux, la technologie très pointue, les examens pré-opértoires, et la dextérité et l'expertise du chirurgien ophtalmologiste. Le prix de l'intervention est en outre amorti par rapport au prix des lunettes, car l'opération vous libère des lunettes et des lentilles de contact. Vous pouvez retrouver sur notre page dédiée à la tarification de la chirurgie réfractive de plus amples détails.
Pour conclure, nous répondrons à la question de savoir s’il est possible de mesurer le risque de la chirurgie réfractive par l’affirmative. Plus l’encadrement est strict et fiable, plus le risque est contrôlé. Effectivement, toute opération quelle qu’elle soit comporte ses risques. Mais il est cependant possible de dire que la chirurgie réfractive fait partie des moins risquées de toutes celles praticables, de par l’encadrement et l’importance apportés à la faisabilité de l’opération, la légèreté de l’action du chirurgien ophtalmologue sur l’œil du patient, et la performance de la technologie de pointe utilisée.
Nous espérons avoir éclairé un peu plus votre avis sur cette pratique chirurgicale, et surtout rétabli une once de vérité parmi les nombreuses informations erronées qui peuvent vous décourager de passer à l'acte, et qui peuvent exister sur internet.